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    Céramique lustrée, dossier communiqué par la revue Céramique et Verre

    Tony Laverick (Grande-Bretagne). ©Photo Andrew Parr.

     

    Veuillez trouver, ci-joint, un article technique et instructif diffusé par la revue Céramique et Verre sur internet à propos de la céramique lustrée.

    Bonne lecture à vous.

    Télécharger « mod_article64971017_50f1871b47fb4.pdf »

     

    Connaître la Revue Céramique et Verre, ses archives et actualités :http://www.revue-ceramique-verre.com/

     

     

     

     

     

     


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    " Poteries en Bourgogne et l'Ecomusée de la Bresse bourguignonne organisent l'exposition "Osier la Terre" qui réunira une vingtaine de "couples" potier/vannier ainsi qu'un marché proposant céramiques et vanneries."
     
     
    pour télécharger les dossiers - exposition et marché de potiers -
    rendez-vous sur le site :
     
     
     
     
     
     
     

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    Jacqueline Lerat, une céramiste influente

     

    L'être et la forme,
    du 12 décembre 2012 au 14 avril 2013

    Musée Déchelette de Roanne (Loire)

    En collaboration avec Sèvres Cité de la céramique

    Jacquelines Lerat, "L'être et la forme",  hommage au Musée Déchelette de Roanne

     

    Présentation de l'expo :

    " Grande figure du monde de la céramique, Jacqueline Lerat (1920-2009) a laissé une oeuvre exigeante, essentiellement réalisée dans l'atelier qu'elle partageait avec son mari, Jean, à la Borne, dans le Cher. Artiste passionnée, elle a aussi été une excellente pédagogue. De 1963 à 1986, elle enseigne à l'école nationale des Beaux-arts de Bourges où elle est réputée pour sa rigueur et son ouverture d'esprit.

    Son héritage ne se limite nullement aux environs de Bourges. Terre de poterie, Roanne a naturellement reçu son influence. Ici, beaucoup de potiers et céramistes considèrent essentiel l'apport et les découvertes
    de cette artiste. Lors de cette exposition, seront aussi présentées les oeuvres de ses élèves du Roannais.

     


    Elle veut aussi rendre compte de la richesse de la personnalité d'une créatrice hors du commun et de sa réflexion sur l'art des années 1940 aux années 2000. Une centaine de pièces dont de nombreuses inédites,
    sont montrées dans le contexte de ses lectures, des peintures, sculptures ou photographies de celles et ceux qu'elle a admirés, côtoyés ou accompagnés."

    Musée Déchelette de Roanne

    Le site : http://www.roanne.fr/115-musee-joseph-dechelette-informations-pratiques.htm

     

     

     

     

     


  • Terralha 2013, appels à candidature

    Pour son Festival Européen des Arts Céramiques l'été 2013, Terralha organise, comme chaque année, un Parcours céramique et un Concours de la jeune céramique.

    Télécharger « terralha 2013 appel a concours.pdf »

    Télécharger « terralha 2013 appel a parcours.pdf »

     

    le site : http://www.terralha.fr/

     

     

     



  •  Un site bruxellois à explorer :

     



    La galerie Pulls contemporary ceramics,

    qui présente sur son site de nombreux artistes :

    le site en anglais : http://pulsceramics.com/

    le site traduit en français par Google : http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=nl&u=http://www.pulsceramics.com/&ei=VuJWTfX9Kseq8AOW_-XmDA&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=1&ved=0CB8Q7gEwAA&prev=/search%3Fq%3Dhttp://pulsceramics.com/%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26hs%3D9U1%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26prmd%3Divns 

     

     

     



  •  Un lien proposé à votre curiosité :

    Le e-book d'une 40aine de pages sur le site de Sèvres – Cité de la céramique :

    15 artistes contemporains sont présentés.

     

    Le e-book de la Cité de la céramique – Sèvres

     

    lien : http://www.sevresciteceramique.fr/_ebooks/selection/fr/index.html

     

     

     

     


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    Vilaris, découvreur des carrières de porcelaine de Limoges

     Extrait de «  Magasin encyclopédique : ou Journal des sciences, des lettres et des arts, Volumes 3 à 4. Aubin Louis Millin, François Noel, Israel Warens. 1798.

    Vilaris, découvreur des carrières de porcelaine de Limoges


    Notice sur Marc-Hilaire Vilaris,
    par le citoyen Tournon.

    "Le léger tribut d'hommage que je viens offrir à la mémoire d'un citoyen utile, étoit un devoir que m'imposoit la reconnoissance pour les témoignages d'amitié sincère qu'il me prodigua pendant les deux dernières années de sa vie. Marc-Hilaire Vilaris naquit à Bordeaux en 1720, de J. Vilaris, bourgeois et maître apothicaire de cette ville, et d'Emilie Casimon, fille du vice-sénéchal de Neval. Après ses premières études il travailla sous les yeux de son père, qui le destinoit à lui succéder dans sa profession : à l'âge de dix-huit ans il fut envoyé à Paris pour y perfectionner les connoissances qu'il avoit acquises en chymie et en histoire naturelle. Ce fut chez le célèbre Rouelle qu'il eut le bonheur , d'être placé : auprès de ce chymiste distingué, il apprit combien les talens, le génie servent à accroître les connoissances des hommes et ajoutent au bonheur de l'humanité. Les entretiens des savans qui fréquentoient le laboratoire de cet habile manipulateur lui donnèrent cette noble émulation à laquelle il dut dans la suite les succès qui l'ont illustré : il fut employé dans les armées en qualité de pharmacien pendant les campagnes d'Hanovre. Son cœur, déjà voué à l'austère vertu, ne lui permit pas d'être longtemps témoin des dilapidations, des désordres, souvent inséparables du terrible fléau de la guerre. Vilaris quitta l'armée et revint à Bordeaux : c'est dans cette ville que son goût et son zèle le mirent à même d'être utile à ses concitoyens ; il fit avec succès des cours de chymie qui servirent à répandre l'amour d'une science qu'on croyoit alors n'appartenir qu'à la seule pharmacie. Ses nombreuses occupations ne lui firent point oublier qu'il avoit une dette à payer à la société et à la nature : il touchoit au moment de voir sa main acceptée par la jeune personne à qui déjà il avoit donné son cœur, Iorsqu'une mort imprévue enleva celle qu'il avoit choisie pour être sa compagne. Une perte si cruelle le jeta dans une triste mélancolie, et le décida à garder le célibat le reste de ses jours. Son père crut pourvoir adoucir son chagrin en lui cédant la direction de son laboratoire, et il lui fournit ainsi l'occasion de s'appliquer à la pratique de la pharmacie. Le perfectionnement de certains instrumens, l'invention de quelques nouvelles machines, une meilleure distribution dans les presses, furent le résultat de ses premiers travaux : sa scrupuleuse délicatesse dans le choix et l'admission des drogues, son habileté dans ses préparations, sa rare probité, lui attirèrent dans peu la confiance des médecins et l'estime de ses concitoyens. Il fut reçu apothicaire en 1748 , et c'est à cette époque qu'il proposa de former un seul établissement où toutes les compositions pharmaceutiques auroient été travaillées (1) : on les eût distribuées par portions égales à chaque pharmacien , et les profits auroient été en commun ; idée grande et qui porte l'empreinte de la pureté des vues et de la loyauté de son auteur, La basse jalousie fit manquer le projet qui auroit pu servir de régulateur pour les autres provinces. Pénétré de l'utilité de la botanique, il voulut encore engager sa compagnie à établir à ses frais un jardin de plantes usuelles, où les médecins et les malades auroient trouvé au besoin les simples qui leur auroient été nécessaires : cette proposition, utile à tous , eut le sort de la première, et ne laissa que des regrets aux vrais amis du bonheur public. Une réputation bien établie, des talens reconnus, ne pouvoient être longtemps ignorés de l'académie des sciences de Bordeaux : aussi cette compagnie d'hommes de mérite s'empressa-t-elle d'admettre Vilaris dans son sein le 13 avril 1752.

    Quelques temps après, s'étant rappelé avoir vu à Sèvres, dans la manufacture de porcelaine, la terre blanche avec laquelle on fabrique cette belle poterie , il imagina de pouvoir en trouver dans la Guyenne ou dans ses environs. Trois années de courses , de peines et de voyages ne rebutèrent pas cet ardent naturaliste. Enfin, en 1757, il eut le bonheur de trouver le kaolin à Saint- Yriex en Limousin ; il en-envoya des fragmens à Paris: on les reçut comme des échantillons venant du cabinet de quelque curieux. Quelle apparence qu'on crût dans la capitale , qu'un provincial eût pu faire le premier une découverte si importante ! Pour convaincre les incrédules, il expédia de nouveau des caisses du poids d'un quintal, où se trouvoit le kaolin avec les plantes venues à sa surface : il fallut bien se rendre à une preuve si convaincante. Macquer (2) fut choisi pour se transporter avec Vilaris sur la carrière de Saint- Yriex, et c'est à ce dernier que Limoges a l'obligation d'une manufacture de porcelaine renommée.

    On croyoit encore en 1765, que l'usage des viandes salées étoit la cause première du scorbut des marins : trouver le moyen de nourrir les équipages de viande fraîche, ou celui de la préparer sans sel, étoit rendre un service des plus essentiels à l'humanité. Après bien des essais, il crut avoir trouvé dans la voie de la dessication cette précieuse recette : il en fit part en 1768-69 au gouvernement, qui le chargea de préparer vingt-quatre bœufs à sa manière. Son travail fini , des bâtimens fournis de viande ainsi préparée furent expédiés pour l'Inde ; cet approvisionnement supporta le voyage et le retour sans nulle altération (3). Un ministre bienfaisant se seroit empressé d'acheter ce secret important , et auroit récompensé noblement son inventeur ; mais l'intrigue et l'insouciance du gouvernement firent négliger cette heureuse découverte, qu'on sera peut-être long temps à retrouver.

    Un amour constant pour ses semblables ne pouvoit laisser tranquille l'imagination de ce chymiste laborieux : il s'aperçut, par les rapports qu'il avoît reçus de la Martinique, que le défaut de manipulation faisoit perdre beaucoup de sucre dans les ateliers où on le prépare ; il s'occupa particulièrement de cet objet. En 1780, il adressa un mémoire au gouvernement, avec le plan de machines nouvelles, et la manière différente d'exploiter la canne à sucre : il offroit même de passer en Amérique pour y établir son nouveau procédé, et engager, par son exemple, les Colons à l'adopter. La guerre avec l'Angleterre empêcha l'exécution de ce projet avantageux. Rebuté par les difficultés qui sembloient le suivre dans toutes ses entreprises, dégoûté du commerce des hommes , ce savant ne songea plus qu'à couler ses dernières années dans une triste indifférence ; il alloit tous les jours oublier leurs injustices, en observant les mœurs des tourterelles qu'il élevoit, seul délassement de cet homme sensible, que son caractère ferme et peu endurant avoit, en quelque sorte, isolé de la société.

    Au printemps de 1792 un ami le pria de préparer de l'extrait de ciguë : il eut l'imprudence de faire cette opération dans son laboratoire ; les vapeurs de cette plante vénéneuse augmentèrent un mal de tête qu'il enduroit depuis dix ans, et le rendirent sérieusement malade. Les soins de l'amitié alarmée et les conseils d'un médecin instruit ne purent lui rendre la santé : il mourut le 26 mai de la même année 1792 , en laissant le souvenir d'un citoyen estimable, qui avoit marqué son passage par des découvertes essentielles et consacrées au bonheur de ses semblables.

    Vilaris posséda à un degré éminent les vertus de l'honnête homme , et les connoissances du pharmacien qui honore son état : il fut chymiste sans charlatanerie, habile sans prétentions, et présenta plusieurs fois dans sa vie le modèle animé du bourru bienfaisant. Ah ! si le projet facile à exécuter se réalisoit un jour, d'avoir dans chaque chef- lieu de département une salle d'hommes illustres comme à Toulouse, Bordeaux sans doute s'empresseroit de placer le buste de Vilarls parmi ceux de ses concitoyens qui ont bien mérité de leur patrie."

    Tournon , d. m.

    (1)A Montpellier , les apothicaires préparoient en commun la thériaque : pourquoi n'en seroit-il pas de même du kermés minéral, du tartre émétique? etc. etc..
    (2)Macquer , dans son Dictionnaire de chymie, article porcelaine, page 322, dernière édition, n'a été ni juste ni exact,en disant : «Feu M. l'archevêque de Bordeaux m'ayant  fait voir plusieurs matières recueillies par M. Vilaris , habilee chymiste et naturaliste de Bordeaux, j'y ai reconnu l'espèce de terre que je désirois tant de trouver. » Point du tout , les faits sont bien diftérens : Vilaris ayant découvert et reconnu le kaolin , en fit part à M. de Lussan , archevêque de cette ville, avec lequel il étoit intimement lié. Celui-ci pressa le ministre Bertin de nommer des commissaires pour venir sur les lieux vérifier cette découverte : Macquer fut choisi, etc. etc.
    (3)Ce fut à Embarès, à trois lieues de Bordeaux, que Vilaris prépara sa viande en 1769 : on y voit encore les instrumens qui ont servi à cette opération. En 1784 , le même essai fut répété par les soins de Laporte , ordonnateur de la marine; les résultats et les succès furent les mêmes. La gelée animale étoit surtout précieuse , parce que cet artiste avoit su la rendre incorruptible : j'en ai vu qui avoit six ans ; elle étoit fraîche et sans altération ; une cueillerée suffisoit pour faire deux tasses d'excellent bouillon , auquel il falloit ajouter un peu de sel marin. On peut consulter le Journal de Paris, année 1783 , n° 273 - 74 , et les autres journaux qui , dans le temps , ont parlé d'une manière avantageuse de ces découvertes.

    (PS :  La thériaque est un célèbre contrepoison décrit pour la première fois par Andromaque, médecin de Néron. Autre appellation : Mithridat, du Roi Mithridate qui s'en servait comme contrepoison.

    Le kermès minéral ou de minéraux Alkermes était un composé de l'antimoine oxydes et des sulfures , plus spécifiquement, le trioxyde d'antimoine et de trisulfure. Il peut être fabriqué ou obtenu en laboratoire par les actions de carbonate de potassium (K 2 CO 3) sur le sulfure d'antimoine. Le composé est un brun rougeâtre, et décrite comme une poudre veloutée qui est insoluble dans l'eau.
    Tartre émétique : vomitif dans la composition duquel il entre de l'antimoine. Source wikipédia.)

     


    (re-PS : l'aurthograff de la biôgrapphie estoient d'aurigyne et d'èpoke...)



  •  Un documentaire de 25mn :

    "Au sud de l'Iran, dans la somptueuse cité de Shiraz, de grands maîtres de la céramique exercent toujours leur art. La céramique de cette région se caractérise par son goût de l'exubérance et du raffinement ornemental. A Req et à Kaschan, les premiers maîtres iraniens de la céramique exerçaient déjà leur art et vers la fin du douzième siècle, une nouvelle technique se développa qui permettait d'obtenir des céramiques multicolores grâce au passage successif d'enduits au four, à des températures variées. C'est la technique dite des sept couleurs ou Haft Rang."

     

     



     






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